Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil est une comédie satirique réalisée par Jean Yanne et sortie en 1972.
Christian Gerber (Jean Yanne), journaliste pour la radio parisienne Radio Plus, est en reportage en Amérique du Sud à la recherche d'un chef rebelle caché dans la jungle. Après négociations, il obtient une interview du rebelle mais voit son matériel confisqué par celui-ci. Alors qu'il se fait allègrement doubler par des reporters sans scrupules qui fournissent des reportages bidons, il revient à Paris bien décidé à se venger et à bousculer le train-train de sa radio en accusant ses confrères en direct lors de l'édition de midi. Ayant évité in extremis le licenciement, il est mis sur une voie de garage et nommé « superviseur des émissions artistiques ». Après avoir écrit des chansons humoristiques sur Jésus-Christ et tourné en dérision sa radio et son directeur Plantier (Jacques François), il est finalement licencié. Pourtant, à la demande du président Louis-Marcel Thulle (Bernard Blier), il est réintégré et obtient carte blanche sur la ligne éditoriale. Gerber en profite pour divulguer des vérités et oser toutes les provocations. Le succès est immédiat mais, pendant ce temps, la chancellerie, le patronat et les syndicats s'inquiètent de la tournure que prend la station Radio Plus et le succès monte dangereusement à la tête des collaborateurs de Gerber.
extrait des dialogues:
C. G. : "Plantier, vous êtes un con. Vous me trouvez grossier,
et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire.
Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer :
Dire merde ou mon cul, c’est simplement grossier.
Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire :
Prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire
Vendre avec les slogans au bon con d’auditeur
Les signes du zodiaque ou le courrier du cœur.
Connaissant son effet sur les foules passives
Faire appel à Jésus pour vanter la lessive.
Employer les plus bas et les plus sûrs moyens
Faire des émissions sur les vieux, sur la faim
Le cancer. Enfin, jouer sur les bons sentiments
Afin de mieux fourguer les désodorisants.
Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique
Mais cela fait partie du jeu radiophonique
Vendre la merde, oui, mais sans dire un gros mot
Tout le monde est gentil, tout le monde il est beau
Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre
Et dans un tel combat, je ne puis que me rendre
Alors Plantier, salut, je préfère me taire
Je crains, en continuant, de devenir vulgaire."
Christian Gerber (Jean Yanne), journaliste pour la radio parisienne Radio Plus, est en reportage en Amérique du Sud à la recherche d'un chef rebelle caché dans la jungle. Après négociations, il obtient une interview du rebelle mais voit son matériel confisqué par celui-ci. Alors qu'il se fait allègrement doubler par des reporters sans scrupules qui fournissent des reportages bidons, il revient à Paris bien décidé à se venger et à bousculer le train-train de sa radio en accusant ses confrères en direct lors de l'édition de midi. Ayant évité in extremis le licenciement, il est mis sur une voie de garage et nommé « superviseur des émissions artistiques ». Après avoir écrit des chansons humoristiques sur Jésus-Christ et tourné en dérision sa radio et son directeur Plantier (Jacques François), il est finalement licencié. Pourtant, à la demande du président Louis-Marcel Thulle (Bernard Blier), il est réintégré et obtient carte blanche sur la ligne éditoriale. Gerber en profite pour divulguer des vérités et oser toutes les provocations. Le succès est immédiat mais, pendant ce temps, la chancellerie, le patronat et les syndicats s'inquiètent de la tournure que prend la station Radio Plus et le succès monte dangereusement à la tête des collaborateurs de Gerber.
extrait des dialogues:
C. G. : "Plantier, vous êtes un con. Vous me trouvez grossier,
et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire.
Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer :
Dire merde ou mon cul, c’est simplement grossier.
Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire :
Prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire
Vendre avec les slogans au bon con d’auditeur
Les signes du zodiaque ou le courrier du cœur.
Connaissant son effet sur les foules passives
Faire appel à Jésus pour vanter la lessive.
Employer les plus bas et les plus sûrs moyens
Faire des émissions sur les vieux, sur la faim
Le cancer. Enfin, jouer sur les bons sentiments
Afin de mieux fourguer les désodorisants.
Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique
Mais cela fait partie du jeu radiophonique
Vendre la merde, oui, mais sans dire un gros mot
Tout le monde est gentil, tout le monde il est beau
Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre
Et dans un tel combat, je ne puis que me rendre
Alors Plantier, salut, je préfère me taire
Je crains, en continuant, de devenir vulgaire."
Moyenne : 8/10
Critique de WISE :8
J'suis pas trop fan des films français a l'ancienne, mais Jean Yanne m'a conquit
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Critique de KNK :9
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Critique de FABE :8
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Critique de Astrobasterd :8,5
Un classique de Jean Yanne dont je ne me lasse pas, et malgré les dégaines des années 70, je trouve que ce film est intemporel dans ce qu’il critique, malheureusement, les radios sont toujours contrôlées par les annonceurs publicitaires et les actionnaires, je me demande même si ce n'est pas pire !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Critique de Mc Fly : 8,5
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Critique de élo: 5
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Critiques de saï: 9
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire